Sucre --> La Paz
Sucre
A Sucre, on apprend que Laure, Alex et Féfé sont partis dans un village de tisserands on veut donc faire de même. On essaie de se renseigner mais comme d'habitude les "offices de tourisme" proposent des tours payants avec guide et voiture, on vient de faire bcp de dépenses on préfère essayer de se débrouiller tout seul. On dort dans les hauteurs de Sucre et on part le lendemain en espérant prendre un camion, que l'on loupera de 10secondes. On prend donc un taxi pour nous avancer un peu et sortir de la ville. Apres avoir passé quelques barrages policiers de fortune avec péages, on peut commencer la rando, qui monte le long d'un col. Pas facile, il fait chaud et pas beaucoup de voitures... Tout prés du sommet du col, on se fait prendre en stop et on redescend toute la montagne pour arriver au croisement entre deux villages. On y rencontre Moise, en moto. Moise transporte un canard. Moise est en panne, on va donc aider Moise. Mais Moise est garagiste donc sa roue crevée est réparée en deux temps trois mouvements. Moise est impressionné par nos barbes. Le canard de Moise fait caca sur Audrey. On dit au revoir à Moise et on va voir ses moutons qui broutent sur un terrain de foot abandonné :
Le paysage est encore une fois pas trop moche.
Le soir on se pose pres d'une riviere et on y découvre des peintures rupestres.
Audrey avec son épée :
Et une autruche du 15eme siecle :
En vrai, c'est moi qui ai fait mumuse avec un bout de bois calciné, quel gros blagueur hahaha on rigole.
Les montagnes du lendemain sont bien sympas, et on arrive a un petit village, juste avant un petit orage.
Les couleurs de l'orage sont sympatoches.
On se posera le soir le long d'une cascade avec une grotte en dessous, j'ai pas trouvé de trésor je suis dégouté.
Le soir on va voir une tisserande nous présenter comment elle tisse, explications sur les motifs etc. La petite famille est bien sympa et on leur demande s'ils pourraient nous faire gouter qqchose de typique, ils nous proposent de revenir le lendemain midi pour manger une bonne grosse soupe. Ils nous expliquent qu'ils sont totalement autonomes et qu'ils ne vont en ville que pour vendre des tissus, et acheter du sucre.
On repart vers le village de Qila QIla pour y passer la nuit, on se fait un petit feu comme la veille pour cuisiner notre repas frugal. Pendant la journée on a fait la connaissance d'une autrichienne très sympas d'une quarantaine d'années qui fait aussi de la rando dans le coin. On la retrouvera le lendemain pour prendre le bus avec nous, retour : Sucre.
On y retrouve Martine qui nous avait quitté pour aller voir son oncle. On se retrouve donc de nouveau tous les 5, alors on refait une razzia sur un magasin de chocolat. On y apprends aussi que l'autre partie du groupe est rendue à Samaipata et qu'ils nous proposent un trip en mode survie dans la jungle pendant 6 jours. On a donc décidé de les rejoindre pour voir avec eux si c'est vraiment aussi bien qu'il n'y parait.
On part en bus pour aller a Samaipata, 13h de torture pour tous les membres de mon pauvre corps humanoide. On se retrouve a 8, on y passe donc une bonne petite soirée tous ensemble pour feter l'anniversaire de vincent :
On se balade également dans les alentours de Samaipata et on passe la soirée avec un bon petit feu tous ensemble encore une fois avec en plus qques boliviens. Le lendemain, on ira se baigner dans une cascade bien jolie, petite balade sympa...
On décide aussi de partir dans la jungle pour les jours suivants comme le titre ci dessous vous l'indique :
Trip dans le Parque Amboro.
Alors voilà on est parti a 8, + notre guide dans la forêt amazonienne pour 6 jours en mode survie. Le mode survie, ca veut dire qu'on est sensé réussir a se nourrir tout seul en chassant, pêchant et cueillant. Au cas ou, qques uns d'entre nous ont pris un peu de riz et de pain.
1er jour.
On part a 9h de l'agence pour débuter le tour, tous les 8 avec nos sacs allégés a l'arriere d'un pick up. Il nous dépose a l'entrée du parc ou on s'acquitte du droit d'entrée (1€50). On commence a marcher en rang d'oignon. La végétation se densifie au fur et à mesure que l'on avance car sur la photo ci dessous, on dirait vraiment pas qu'on est dans la jungle :
Et hop, on apercoit et on entend un petit singe qui nous ayant entendu aussi, saute de son arbre et s'éloigne sans qu'on soit évidemment capable de le poursuivre. Une bonne petite mise en jambe. On s'arrête a midi pour manger un peu, notamment une tige de plante assez acide mais bien juteuse et légèrement sucrée. On repart, et la c'est une autre paire de manche. Il faut se tailler un chemin a la machette, ca tombe bien, on en a deux et on se relaie car c'est fichtrement épuisant.
On a des bonnes têtes de vainqueur!
Le guide, qui était tout le temps devant se place alors en 3eme position, on ne sait pas trop pourquoi, et il est bien a l'affut en regardant partout autour. Au bout d'un moment on comprend pourquoi, il sort un lance pierre et vise un serpent, il le loupe, recommence, touche la tête et le serpent est assomé, il le rapproche grâce a un baton, immobilise la tête et crac décapité. Il nous explique ensuite que les deux personnes devant défrichent à la machette et "réveillent" le serpent qui ne comprend pas trop le son provoqué par les machettes. La troisième personne est alors celle qui a le plus de chance d'être attaquée, c'est donc pour cette raison que notre guide (Carmelo) s'est placé a cet endroit et nous demandait bien de défricher très bas dans les fourrées. Du coup, on reste bien vigilant, car on apprend que le fameux serpent à présent décédé était mortel... Ca refroidit.
On avance donc a un rythme assez lent du fait du chemin qu'il faut dégager et la nuit tombe de plus en plus. Finalement, il fait nuit noire et on ne voit pas grand chose même avec les lampes, alors pour distinguer les serpents c'est moins facile... Et le chemin de même n'est pas évident à trouver et on s'y reprend plusieurs fois. Finalement on arrive épuisés au campement. Et la pas une minute a perdre, il faut défricher a la machette le campement pour ensuite installer les tentes, faire du feu, et aller chasser. On se divise les tâches et on se retrouve autour du feu completement HS après une seule journée de jungle, mais bon on est pas habitué à marcher 10h.
jour 2.
Aujourd'hui c'est un peu différent et ca sera assez similaire pour les jours suivants. On va suivre le rio San Rafael pour évoluer le plus rapidement possible vers le nord. Car oui, je n'ai pas précisé que le tour que l'on va faire n'est pas une boucle. Le pick up va en effet venir nous chercher sur une route qui traverse le parc le jour 6 a 16h. On a donc tout intérêt à avancer...
On commence donc a évoluer dans le rio, ou plutôt à le traverser de berges en berges car le rio est plein de pierres bien glissantes. Je commence, comme le guide a marcher pieds nus car je me rends compte que mes petites chaussures, ce qu'il nous avait reccomandé de prendre sont en train de partir en vrille (comme la majorité de mes affaires d'ailleurs). On avance donc prudemment et à vrai dire plutôt lentement. On est sensé avoir 5h de marche aujourd'hui, et aprés 4h de marche, on est encore loin de la moitié. Il pleut, et on est sensé avoir fait l'équivalent d'un peu moins d'une heure et demi de marche a vitesse normale. On a un peu le moral dans les chaussettes, on commence à douter du guide et les esprits s'échauffent, on se décide à continuer néanmoins et voir le soir si qqun souhaite faire demi tour.
J'ai adopté un baton pour éviter les chutes dans le rio :
On reprends donc et qques personnes, dont moi, mettent leurs grosses chaussures de marche, et là c'est le jour et la nuit. D'un coup on est pas obligé de regarder tout le temps ses pieds, de faire hyper attention, on peut marcher en regardant le paysage en même temps et honnêtement c'est plus agréable... L'allure augmente aussi grâce à ce changement mais on arrivera quand même pas à combler le retard pris le matin. On s'arrête avant la nuit pas au point prévu initialement par le guide (1h30 avant) afin de pouvoir s'organiser pour pouvoir trouver de la nourriture. On défriche, on cherche du bois (sec!!) pour le feu, certains vont chasser, et on installe le campement comme tous les soirs. Comme le premier soir, Carmelo revient bredouille de la chasse. Malgré que le moral est un peu bas, on décide de continuer "l'aventure" et Carmelo nous sort du riz, une patate et une carotte de son sac, c'est toujours ca de pris !
Jour 3.
On se lève tôt pour rattraper le retard pris la veille, et on continue donc a marcher dans notre rio. Cette fois ci ce sera un peu plus galère par moments car l'eau nous arrivera au dessus des épaules, cela amenera des situations parfois bien comiques car il y a dans le groupe des personnes de petite taille, maladroites ou parfois les deux... La faim commence a sérieusement se faire sentir, car contrairement a nos habitudes de luxe bolivien (c'est a dire petit dej copieux, bon repas de midi gouter et repas du soir) la on a juste le repas du soir et qques oranges ou citrons dans la journée. Tout en faisant beaucoup d'efforts physiques, ca devient difficile. On arrive le soir, au point prévu dans un temps cette fois ci beaucoup plus correct.
Carmelo nous dit que c'est un des meilleurs endroits ou chasser car il y a des arbres fruitiers et que les animaux viennent fréquemment se nourrir et se désaltérer pres du rio. Cette fois c'est a mon tour d'aller chasser avec Laure et Carmelo, on pose quelques collets, on s'installe sur une branche d'arbre pour etre un peu en hauteur et ainsi éviter que notre odeur (et yen a de l'odeur) ne soit sentie par les animaux. On attends, on attends, mais rien du tout. On va donc vers le rio pour gueter les animaux venant se désalterer... La meme chance, pas même un oiseau, RIEN. On revient un peu dégouté et frustré mais bon c'est ca la chasse... Pendant ce temps les autres ont fabriqués une dizaine de pièges, mais bon sans faune c'est pas sûr que ca fonctionne! Ils ont pourtant une bonne tête ces pièges :
Jour 4.
On releve les pieges, rien du tout comme prévu, mais malgré notre échec a la chasse, on a fait le point la veille sur la nourriture que nous avions pris, et en se rationnant, on peut tenir avec un repas par soir (du riz avec du riz en gros). On a décidé de ne pas tenir compte d'une éventuelle bonne surprise à la chasse. La bonne surprise est cependant venue de la pêche de la veille au soir, on se mange donc des petits poissons, ca nous fait un petit déjeuner super! La randonnée peut donc reprendre, on passe par une belle cascade, on communie avec les milliers de papillons qui nous accompagnent (quand je dis milliers c'est a peine éxagéré) :
La pour l'instant je me plains beaucoup mais les bords du rio sont vraiment magnifiques, on voit des nids de perroquets, des roches de toutes les couleurs, des lianes, des oiseaux de très belles couleurs et des papillons tous aussi beau les uns que les autres... Le rythme de marche est assez élevé donc je ne prends pas le temps de prendre bcp de photos, c'est dommage car c'est vraiment beau!!
En parlant de belles choses, on a eu la chance, (accompagnée d'un peu de stress) de croiser un ours andin, au début on a observé ses traces (fraiches) et on a fini par le voir a un peu plus de 20m de nous. Cela faisait plus de 3 ans que Carmelo n'en avait pas vu. Assez impressionant mais aussi impressionné on a pu l'observer que quelques secondes avant qu'il ne nous montre son beau postérieur et ses pattes arrières :
Le soir, on arrive plus tot pour pouvoir avoir le temps de chasser et pecher. La chasse sera inneficace comme d'habitude, par contre la pêche sera bonne, je ne parle pas pour moi, j'ai un don pour me faire voler mon appat par des poissons de 2cm de long... Heureusement que les autres seront meilleurs car on pourra à nouveau remanger du poisson le lendemain matin.
Petite photo de notre campement de bamboo sur les berges de notre petit rio, avec féfé et vince qui font reprendre le feu de la veille :
Jour 5.
Avant dernier jour, il fait très chaud et on a pris du retard la veille il va falloir donc bien marcher, malgré les poissons, j'ai atrocement faim pendant toute la matinée. Et là, on tombe sur un nid d'abeilles (ou de guepes on est pas bien sur), enfin bref, yaura soit du miel, soit des larves a l'intérieur, FREE FOOD, let's cut this 40m tree, dsl pour l'anglais, c'est plus fort que moi. On a laissé tomber la solution lance pierre pour dégommer le nid après des échecs répétés et pour ma part un doigt qui a pris une pierre et qui aura du mal a se remettre. Les courageux fèlix et vincent se mettent donc en tenue de combat pour affronter nos amis volantes et coupent le fameux arbre a la machette. Auparavant, les autres avaient pris soin de faire un feu afin de desorienter les abeilles grace a la fumée. L'arbre tombe enfin et les piqures inévitables se produisent, des petites reactions alergiques mais rien de grave :
Vince nous gratifie cependant d'un magnifique plongeon du saumon pour eviter de se faire poursuivre par les abeilles et s'échoue sur son rocher pour se faire réconforter par Flo :
Felix l'apiculteur reste pour deplacer le feu au plus pres du nid et BAM BAM BAM, il recupere avec Carmelo le nid composé non pas de miel mais de larves bien juteuses au petit gout lacté, ca intéressera une belle chenille urticante :
1h plus tard, une des plus belles surprises du trek nous attend, il est 2h de l'apres midi et on est arrivé au campement !!! QUOI, DEJA ??? On peut profiter du soleil, se faire une petite baignade et se mettre a pecher tranquillement et a "décortiquer" la ruche pour en extraire les larves. Petite apres midi détente bien méritée. Sauf pour Martine qui ira chasser 6h avec Carmelo pour rentrer comme tous les jours bredouilles. On a également un peu craqué avec Audrey et mangé le pain que je portais depuis le premier jour, ca fait vraiment du bien de manger, sentiment assez incroyable! Avec le poisson pêché encore une fois on se fera un repas de luxe le soir, a base de criquets, riz, poisson et larves, MIAM!
Jour 6.
Dernier jour, aujourd'hui je repars sans être affamé comme les autres jours, ca change! On croise deux chevaux car on s'approche de communautés indigènes. Un des deux chevaux a été blessé par un jaguar juste au dessus de la queue, salement ammoché mais vivant. Il devait s'agir d'un jeune jaguar car normalement il se serait attaqué directement au cou, manque d'expérience le petit... On dit au revoir à notre fameux rio, on immortalise une petite photo avec notre Carmelo national et on se dirige vers un sentier SEC!
A partir de ce moment, plus de traces d'ours, de pumas, de jaguars et de tapirs que nous voyions presque tous les jours. Snif. En compensation, des oranges à volonté... J'en mange une bonne dizaine histoire de. Une petite montée pour finir et on arrive à la civilisation. Enfin dans un collège abandonné dans lequel on prendra une petite douche en attendant la jeep. 2H30 de jeep plus tard on arrive à l'agence, à notre point de départ, à Samaipata. On se prends une petite bière avec notre guide dans un bar pour fêter notre survie et on se fait un bon repas apres un petit passage au marché.
On repart le lendemain avec un petit camion transportant du matériel dentistique et une brouette :
Direction La paz.
Sur la route pour la Paz on s’arrêtera à Cochabamba ou on passera la journée dans les marchés à profiter des bonnes spécialités locales et on reprend finalement la route le soir pour arriver à La Paz á 6h du matin. On descend a pied vers le centre pour se trouver un hôtel, 2euros50 hyper bien placé, c’est vraiment bien la Bolivie… Crevé par tous ces voyages et par une petite gastro vraiment trop récurrente, je passerai deux petites journées tranquilles à me reposer et à faire les magasins. Et aussi a visiter un peu la Paz, ses musées et ses rues animées. C’est une des villes les plus moches que j’ai pu voir dans ma vie (mis à part qques places sympas) mais cela reste vraiment impressionnant. C’est une capitale qui s’étend sur plus de 800m de dénivelé, c’est aussi la capitale la plus haute du monde, elle est remplie de marchés comme toute bonne ville bolivienne qui se respecte. Les marchés ayant chacun leur spécialité, au programme des fœtus de lama, des oiseaux séchés, des vendeurs de serpent ambulants, des mamas piqueuses d’appareil photo… Sans oublier toute la nourriture qu’on a envie d’ingérer lorsqu’on se rend dans un marché rempli de bonnes odeurs mai parfois aussi d’odeurs nauséabondes, (les têtes de vache alignées par terre donnent envie à beaucoup de monde de devenir végétarien…).
On s’est renseigné sur la descente de la mort en VTT. Je vous explique, la route par laquelle on va passer aujourd’hui en VTT a été surnommée la route de la mort pour le nombre vraiment important d’accidents mortels qui eurent lieu au cours des années. Le plus gros accident a été un camion transportant 70 personnes qui est tombé lors de la traversée d’une cascade, (car oui, il y a des cascades qui coulent sur la route) et a donc provoqué la mort inévitable de tous ses passagers car le ravin en dessous peut parfois atteindre 1000m de dénivelée. A présent, cette route est seulement empruntée par des petits camions transportant de la coca, des travailleurs qui se rendent aux champs de coca en moto et par des cyclistes accompagnés de la camionnette suiveuse (nous). La route de la mort descend sur plus de 3000m de dénivelée et est vraiment impressionnante. On nous a fourni les équipements classiques de sécurité et hop on est parti, au début sur une route goudronnée et sur la meilleure partie, ce sera une route de terre et de cailloux. Bref, une bonne grosse descente remplie de sensations fortes et d’une chute avec une mini blessure de rien du tt. Arrivée en avance sur le programme, haha on est descendu vite !
Petite détente dans une piscine avec concours d’apnée pour rester en forme, Martine nous montrera ses dons et gros buffet avec notamment des bananes frites dans l’huile… MIAM.
On se bouge en micro vers Coroico, la plus grosse ville des environs pour retrouver l’autre partie du groupe qui au lieu de faire la descente aura choisi de prendre 3h de bus pour nous rejoindre. Le lendemain, on part tous ensemble (avec nos gros sacs) sur une petite route de terre qui va vers des gorges. On y descend dans la chaleur et on installe notre petit campement près des gorges, des deux chiens qui nous ont suivis et des mouches suceuses de sang. On remonte le lendemain, je fais un petit détour par un champ de coca ou je vole (chut) ou plutôt j’emprunte 3 feuilles de coca (prix de vente 1/10 de centime d’euros donc ca va). Elles ne sont pas « comestibles » immédiatement car il faut les faire sécher auparavant. Néanmoins le champ avec ses multiples terrasses est juste magnifique ! J’en chie comme un porc pour remonter la rando de la veille et revenir a Coroico avec mon sac qui pèse huit tonnes mais finalement ca se fera.
Le soir, on fêtera l’anniversaire de Flo dans un restau, dont on ne sortira pas le ventre vide mais avec suffisamment de place pour y placer deux crêpes au dulce de lecce et un beignet à l’orange. Lendemain matin, on se prendra un petit café de production locale avec des petits toasts grillés. Car oui j’ai pas trop précisé mais cette région regorge de bananes, de café, et de coca et la qualité et le prix sont réellement au rdv ! On fera aussi la connaissance de coco :
J’apprends sur internet qu’un de mes retraits qui n’avait pas fonctionné à la Paz a cependant été débité, je passerai donc le lendemain dans un « bureau de banquier » à expliquer mon problème qui devrait se résoudre assez rapidement, efficacité bolivienne en tout cas, car le tout ne m’aura pas pris plus de 30min.
Les prochains jours, on devrait aller se prélasser sur une des iles du lago Titicaca, nous n’iront ni sur l’isla del sol, ni sur l’isla de la luna mais sur une autre sans aucune vie pour se faire des ptites bouffes végétariennes accompagnées d’une truite du lac si possible achetée a des pécheurs du coin. Ce bon plan nous est fourni par un bolivien super sympa qui nous accueillera une nuit chez lui (tous les 8) et avec qui on partira avec une allemande et deux françaises présentes également chez lui.
Petite parenthèse personnelle (sobre la comida !!) a tester a mon retour, en vrac :
- Sanso de queso
- Empanadas de queso, carne ou tout ce qu’on veut en fait
- Salteñas
- Alfajores
- Humintas
- Licuados
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